Une petite randonnée car mon agenda ne me permet que cela et je pars pour une nouvelle fois La Givrine qui pour moi (j’habite St-Prex) est facilement accessible. Je pense aller à la cabane Rochefort où j’étais déjà allé cet été, puis descendre par Les Fruitières de Nyon puis rejoindre le train aux Pralies.
J’arrive un peu avant 9h à La Givrine, il neigeote. La météo est annoncée grise pour la météo et meilleur dans l’après-midi … surtout dans le Valais (mon coin à champignons … mais plus loin). Je marche le long de la route qui a été damée, je pense la veille. Vu l’horaire matinale et la météo, je suis presque seul, je ne croise qu’une femme âgée et son chien, dont le nombre de couleurs de son habit était inversement proportionnel à celui de ses dents ! Après 30 min de marche j’arrive au niveau de la glacière de Genolier. Je pars dans les champs, belle poudreuse. Je reconnais les lieux, mais je ne retrouve plus le bosquet de la glaciaire. Un positionnement par GPS plus tard, j’arrive à la glacière. Je suis surpris de voir qu’elle n’est pas comblée par la neige (la couche est plus fine qu’à l’extérieur). Je descends dans ses entrailles, scabreux car le terrain est pentu et la neige poudreuse n’accroche pas. Les crampons des raquettes sont bien utiles quand même. Je prends les photos puis repars assez vite.
Je passe devant la ferme Genolière, juste le temps de voir une dameuse et une trouée de ciel bleu. Je continue par la route pour tourner à droite au niveau de la ferme de Haut Mont. Le chemin ici est bien balisé pour les raquettes (piquets colorés et fanion). La poudre est épaisse et je brasse désormais. Après la traversée de la forêt, en été, j’avais cherché le chemin et m’étais perdu. Ici les piquets des raquettes et les panneaux supplémentaires rendent la progression facile. Une dernière traversée dans la forêt, me permet d’arriver à la cabane Rochefort du CAS. Au loin le ciel se dégage très doucement. La cabane est ouverte car une famille avec leurs deux enfants y ont passé la nuit (15. CHF la nuit pour les adultes, des réductions pour les clubs). Il est 10h30, il fait juste bon à l’intérieur et la famille sort du lit !
Je profite de la salle à manger pour la pause casse-croute, en plus j’ai acheté le journal que je profite de finir. Par la fenêtre, les Alpes se dégagent de plus. La vie n’est pas belle ? En tout cas plus belle que ce matin !
1h après, je quitte cette jolie cabane, j’en ai profité pour visiter les dortoirs, il y fait frisquet. Dehors -3°c, la famille en arrivant à trouver la cabane froide et le feu a mis du temps à rendre de la chaleur. La cabane n’est gardiennée qu’à partir de samedi 16h.
Je quitte la cabane, le ciel s’est bien embelli, au loin je vois La Dôle, superbe. Je descends vers les Fruitières de Nyon, toujours une belle poudreuse, mais beaucoup moins épaisse que dans le vallon de Grande Combe de l’aller. Le coin est charmant, la neige et le soleil sublime les lieux. J’arrive aux Fruitières de Nyon, il y a un peu de monde et m’arête à Chalet Devant (1330.3m), le plus beau point de vue de la balade. On voit le lac Léman et les Alpes ainsi que La Barillette et La Dôle. Je n’ai pu voir le jet d’eau que depuis le retour en train, le lac brillait depuis de point de vue.
J’avais prévu de reprendre le train aux Pralies, mais j’ai du temps devant moi avant le prochain train et décide de descendre à Saint-Cergue par Basse Ruche. Comme il y a des traces, ca me facilite la vie. La descente est facile, bien que la couche de neige se fait de plus en plus mince et les raquettes viennent souvent racler contre les cailloux.
J’arrive à Basse Ruche où je découvre un tir-fesse pour les enfants, c’est la première fois que je viens ici. Puis sur la route, j’enlève les raquettes pour rejoindre Saint-Cergue, partie peu passionnante, mais c’est assez court. En arrivant sur Saint-Cergue, le ciel s’est voilé, j’ai donc profité du soleil juste au bon moment (il est revenu deux heures plus tard).
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